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Paru le 30/03/2023 - Mis à jour le
23/10/2023
Vous venez de candidater à une très belle opportunité professionnelle et arrive le moment de l’entretien d’embauche avec un recruteur. Mais seulement voilà : que lui poser comme questions s’il vous laisse la parole en fin d’entretien ? Vous souhaitez savoir quelles sont les questions pertinentes et au contraire quelles sont celles à éviter à tout prix ? Comment profiter de ce temps d'échange pour marquer des points auprès de votre interlocuteur et en profiter pour vous démarquer des autres candidats ? Bien plus encore, c’est aussi le moyen pour vous de glaner des informations supplémentaires sur le poste à pourvoir. Elles peuvent être décisives si vous hésitez entre plusieurs opportunités. Découvrez nos réponses pour vous donner toutes les chances de décrocher le job de vos rêves.
Les 4 questions à absolument poser en fin d’entretien
Ça y est l’entretien d’embauche touche à sa fin, le recruteur vous regarde et vous dit : « voilà, je vous ai à peu près tout dit, est-ce que vous avez des questions ? ». Pas de panique ! La clé du succès est d’avoir méticuleusement préparé en amont quelques questions à lui poser. Voici les 4 incontournables.
1. Comment fonctionne l’équipe au quotidien ?
En commençant par cette première question ouverte, que vous postuliez à un poste de manager ou non, vous allez pouvoir récupérer des informations précises sur votre future équipe, avant de la rencontrer.
En y répondant, la personne peut en profiter pour vous renseigner sur une journée type de travail : fréquence des réunions, modes de communication utilisés, gestion des priorités…). Mais aussi le type du management qui lui est impulsé.
C’est aussi l’occasion, si vous succédez à quelqu’un sur le poste, de vous renseigner au fil de l’échange sur le profil du collaborateur qui occupait le poste en question et sur les raisons de son départ.
2. Comment se passe la prise de poste ?
Certes, le poste vous a été décrit par le recruteur lors de l’entretien, mais justement, il est temps pour vous de creuser plus en détails les contours de celui-ci. Dans ses aspects concrets.
Par exemple, vous pouvez interroger votre futur employeur sur les points suivants :
- Un temps de formation est-il prévu avant de démarrer les missions ?
- Ces dernières sont-elles vouées à évoluer rapidement ?
- Quels sont les logiciels utilisés dans le cadre des missions à effectuer ?
- Quel est l’enjeu prioritaire sur ce poste ? À moyen terme ? À long terme ?
3. Comment l’entreprise rayonne-t-elle ?
Fort(e) de ces premières questions, conduisez à présent votre interlocuteur sur plus de hauteur, et questionnez-le sur l’entreprise. Notamment, sur ses valeurs, sur sa culture et sur les grandes orientations stratégiques qu’elle compte prendre dans les prochaines années.
Vous pouvez préciser votre propos avec les questions suivantes :
- Quels sont les challenges qui attendent l’entreprise sur le court, moyen et long terme ?
- Quelle est la culture de l’entreprise, quelles sont ses valeurs et quelles sont les actions qu’elle met en place pour les promouvoir et les défendre ?
- Comment se positionne-t-elle sur son marché pour faire la différence face à ses compétiteurs ?
4. L’entreprise accompagne-t-elle la montée en compétences de ses salariés ?
Former ses équipes grâce à l’upskilling est un point essentiel et actuel de la problématique RH. C’est aussi l’un des axes principaux de la vie d’un collaborateur en entreprise.
En posant la question de l’évolution professionnelle, vous allez engager votre interlocuteur à se livrer dans les grandes lignes sur la stratégie RH engagée dans l’entreprise. Elle vous permet de démontrer que vous avez envie de vous inscrire dans un environnement productif, évolutif et centré sur l’humain.
Bon à savoir : l’upskilling désigne le renforcement des compétences existantes d’un collaborateur par la formation continue, pour lui permettre de se spécialiser sur son métier ou de faire face à ses évolutions.
Les questions à ne surtout pas poser en fin d'entretien
Ça y est vous y êtes presque, vous touchez au but et votre échange arrive à sa fin. Vous avez posé toutes les questions incontournables de la fin d’entretien d’embauche, ou du moins celles qui étaient pertinentes dans votre situation.
Bravo ! Vous avez fait bonne impression jusqu’ici alors ne ratez pas votre sortie en vous mettant en difficulté avec des questions qui détruiraient toute cette belle avancée dans votre processus de recrutement !
Vous avez peur de vous tromper ? Nous vous livrons ici les questions à ne surtout pas poser au recruteur.
Pouvez-vous m’en dire plus sur la vie personnelle de mon futur N+1 et des autres membres de l’équipe ?
En essayant de creuser sur la vie privée de vos futurs collègues ou de votre manager, vous risqueriez de mettre votre interlocuteur dans une situation délicate. Le terrain est glissant, à cheval entre une obligation de loyauté envers vous et envers les salariés de l’entreprise.
Dans la même veine, évitez aussi de questionner votre futur employeur sur la réputation professionnelle de l’équipe ou du dirigeant.
Mieux vaut ne pas vous aventurer sur cette pente et taire toutes interrogations d’aspect privé.
Quels sont les horaires de travail ?
Si les conditions de travail sont primordiales lors d’une prise de poste, la question des horaires est à proscrire lors d’un premier entretien d’embauche. Il en est de même concernant les congés payés et les RTT, leur nombre et si vous pouvez en poser rapidement.
Les questions relatives aux avantages sociaux dans l’entreprise sont également à taire lors d’un premier entretien d’embauche : avantages du CSE, séminaires d’entreprises, primes diverses…
Ce type de question, bien que très importante pour faire son choix final, ne mérite pas d’être posée à ce stade. Réservez-les pour plus tard, lorsque vous aurez avancé dans le processus d’embauche et que vous sentirez que l’entreprise souhaite vous recruter.
À moins que la personne en face de vous ne vous en parle spontanément lors de vos échanges. Vous pourrez alors vous faire repréciser le point.
Plus généralement, évitez toutes les questions qui trouvent facilement réponses sur internet
Si vous interrogez le professionnel du recrutement sur tout ce qui figure de manière évidente et accessible sur internet, sur les réseaux sociaux ou dans la presse, alors celui-ci en déduira que finalement vous manquez de curiosité, de préparation et de motivation pour rejoindre l’entreprise. Cela décrédibiliserait votre échange et donc votre candidature pour le poste.
Voici des exemples de sujets à ignorer :
- L’organigramme de l’entreprise, s’il figure sur le site corporate.
- Les principaux concurrents, s’ils sont évidents.
- Le cœur de métier de l’entreprise.
Pourquoi interroger le recruteur en fin d’entretien (les avantages) ?
Poser des questions pertinentes en fin d’entretien a des effets bénéfiques sur votre candidature.
Cela permet notamment de :
- Vous démarquer des autres en montrant que vous avez travaillé votre rencontre.
- Montrer au recruteur que vous vous projetez déjà à ce stade sur le poste, au sein de l’équipe et au sein de l’entreprise.
En d’autres termes, les questions posées en fin d’entretien témoignent de votre motivation en tant que candidat à rejoindre les talents de la société.
À quel moment de l'entretien puis-je questionner le recruteur ?
Vous avez 2 options pour questionner le recruteur.
- La plus conventionnelle : attendre que le recruteur vous laisse la parole et qu’il vous demande si vous avez des questions. Cette étape vient quasiment systématiquement à la fin de l’entretien après qu’il vous ait présenté le poste, l’équipe…
- La nouvelle tendance chez certains recruteurs : dès le début de la présentation, votre interlocuteur peut vous proposer de poser des questions au fur et à mesure qu’elles vous viennent à l’esprit.
Dans ce dernier cas, vous pourrez poser des questions à mesure que l’entretien avance. C’est d’ailleurs à notre sens une très bonne technique car vous rendrez l’échange plus vivant et plus spontané.
Attention toutefois à ne pas trop en faire en interrompant la personne en face de vous avec des questions qui ne seraient pas pertinentes ou trop nombreuses. Vous risqueriez de lui faire perdre le fil de l’entretien ou de déconstruire sa présentation de l’opportunité. Ce qui ne sera pas en votre faveur…
Suis-je obligé de poser une question au recruteur ?
Non, vous n’êtes pas obligé de le faire mais cela est fortement conseillé. Comme nous l’avons vu plus haut, cela vous permet de montrer votre motivation, votre intérêt et que vous vous projetez sur le poste.
En revanche, il arrive parfois que le recruteur ait progressivement répondu à toutes vos questions au fil de l’entretien. Dans ce cas dites-le lui avec transparence et avec le sourire et en précisant que si des questions vous viennent vous vous permettrez peut-être de le recontacter.
Comment terminer l’entretien d’embauche ?
Avec le sourire ! Eh oui vous avez passé du temps avec le recruteur, nous savons tous qu’il faut à présent lui laisser une bonne dernière impression.
Restez toutefois professionnel et ne vous relâchez pas.
Remerciez-le pour le temps accordé et parlez de sujets de transition comme par exemple la météo, le trafic… Mais surtout évitez des sujets clivants comme par exemple la politique, l’actualité, les grèves…
Conclusion
À travers cet article, nous avons désacralisé un sujet souvent redouté du candidat que sont les questions que vous pouvez poser (ou non) en entretien. En définitive, n’oubliez pas que d’interroger votre futur employeur vous permet notamment de :
- Mettre en valeur vos motivations et votre intérêt pour le poste et pour l’entreprise.
- Vous donner toutes vos chances de succès pour la suite du processus de recrutement.
- Récupérer des informations supplémentaires pour vous décidez sur un emploi si vous hésitez.
En suivant ces conseils, vous vous donnez les meilleures chances de décrocher le poste de vos rêves ! Bonne chance.
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